16 July 2005

Noa's concert in Vence (France)


© photo: Tania Regimbau


© photo: Tania Regimbau

Heureusement, Noa était là. Elle jouait dans sa version complète le spectacle que j'avais vu il y a deux ans aux arènes de Cimiez juste après un mini concert FNAC très court mais très intense sur une des plages de Nice. Noa est toujours accompagnée de ses fidèles musiciens Gil Dor à la guitare, co-compositeur et arrangeur de toujours et Zohar Fresco aux percussions avec en plus un quartette de cordes italien, le Quartet Solis. J'avais la première fois été déçu de ne pas retrouver les titres de son 2ème album Calling que j'adore, le spectacle étant en grande partie constitué de titres en hébreu tirés notamment de son premier album ou de chansons de son dernier disque. Je n'avais cette fois que le positif à apprécier et, comme un vin qui se bonifie avec le temps, j'en ai trouvé les arômes encore plus éclatants. Gil Dor est toujours aussi bon. Pour les techniciens, sachez qu'il est l'un des rares guitaristes au monde qui, tenant son médiator entre le pouce et l'index, utilise les trois autres doigts de la main droite, auriculaire compris, pour les parties arpégées. Pour les non techniciens : c'est très difficile ! Quant Zohar Fresco, il est toujours aussi impressionnant. On se demande d'ailleurs comment il pourrait être meilleur.


© photo: Tania Regimbau


© photo Jean Michel Olbe


© photo Jean Michel Olbe


© photo Jean Michel Olbe


© photo Jean Michel Olbe


© photo Jean Michel Olbe


© photo Jean Michel Olbe

Noa est de plus en plus belle. Arrivant dans une robe ouverte sur le côté et tombant à peine sur ses bottes, elle revient plus tard avec une robe blanche très habillée. Elle atteint toujours ces notes si pures qu'on se demande encore si elles sont réelles. Alors qu'elle chantait beaucoup les yeux fermés à Cimiez, elle n'a cessé hier soir de regarder le public, de sourire ou même de danser. Il me semble qu'elle devient meilleure aux percussions et que son français s'améliore : elle ne s'est quasiment pas exprimée en anglais. On lui pardonne d'appeler ses musiciens un "quartette d'arcs" ;) Annonçant un thème traditionnel yéménite traduit partiellement en anglais et précédé d'une vieille chanson napolitaine, elle célèbre "l'amitié et la tolérance qui ne se font que par la musique" avant de partir au son de Shalom (signifiant à la fois "Peace Goodbye Hello") laissant pour quelques mesures la place à Salam. Encore une fois, Noa m'a ému aux larmes et ce ne sera pas la dernière.

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